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Le blog du Théâtre Universitaire Royal de Liège

Saint-Jacques de Compostelle : ah, ses coquilles !

7 Avril 2008 , Rédigé par Asbl Théâtre Universitaire Royal de Liège Publié dans #Tournées

Les photos

Mais pourquoi tant d’avions sont-ils tant matinaux ? A ces heures-là, Zaventem est toujours trop tôt, malgré le confort de notre taxi préféré (avec Travel Chen, on peut être zen !).

Bref, départ le mercredi 2 avril (pour éviter le poisson d’un festival qui démarrait le 1er) à 7h et des poussières pour rejoindre, via Madrid, Santiago de Compostela et son 14e Festival International de Théâtre Universitaire (1-6/4/08). C’était notre deuxième visite à l’Université de St Jacques où nous avions présenté, en mars 2003, notre Communication à une académie de Kafka. Et trois ans plus tard (2006), nous invitions la troupe locale, emmenée par Roberto (tiens, tiens !) Salgueiro à RITU 23.

C’est fou ce que le temps peut changer en 4 ans : alors, il fallait s’abriter du vent et de la pluie, cette fois un soleil éclatant faisait grimper le thermomètre entre 20 degrés le matin à 30 l’après-midi. Rassurez-vous : il faisait bien quelque 10 degrés à Liège au même moment. Alors, rien à voir avec le réchauffement climatique tant annoncé.

Au programme, notre Si tu m’aimes… (prends garde à toi) de Hans Sachs que nous avons présenté dès le jeudi 3 à 21h30 au Teatro Principal. Nous avons ainsi pu constater pour la 11e fois, après avoir joué en Allemagne, en Russie, en Pologne, au Belarus, en Hongrie, en Lituanie,…., que notre spectacle passe allègrement le mur de la langue, dixit le public enthousiaste. C’est toujours surprenant de constater combien le public est souvent étonné de comprendre la pièce… malgré la langue. C’est pourtant notre habitude, nous (TURLg) qui avons joué dans 32 pays dont une dizaine à peine sont francophones. C’est aussi notre objectif. Bref, succès, évid’ !

Les troupes présentes venaient, pour l’Espagne, de Santiago, bien sûr, Valencia, Huelva, Sevilla, Lugo (où nous avions également montré notre Kafka, il y a 4 ans) et Murcia (que nous avons visité à plusieurs reprises déjà par le passé). Les autres allochtones venaient de Sao Paulo (Brésil : 2 troupes différentes) et de Dallas (USA : un spectacle que nous avions programmé à Liège même pour RITU 24 en 2007. C’est aussi ça le but des Festivals de TU : découvrir de nouveaux amis et, parfois, retrouver de vieilles connaissances. C’est un double plaisir).

Pour faire bref, nous scannons ci-dessous le programme tel quel.

 


Et pour résumer : bonne organisation, programme varié, ambiance excellente, bouffe abondante et hyper-calorique, hôtel super, soleil radieux. Un drôle de pèlerinage ! Que veut de plus le bon peuple ? « En-core, en-core (en chœur) ». Ben, mardi prochain, le 8/4, Kafka s’envole pour Cracovie ! A suivre, donc.

 

RG

 


Ambiances à Santiago

Santiago de Compostela…

C’est le soleil, le vent chaud, l’air frais, se balader en t-shirt et en sandales ; c’est des sons d’accordéon et de harpe dans des ruelles pittoresques à n’en pas finir, des serveurs souriants, des pigeons qui piquent nos tapas et des petits magasins de légumes, de vins et de fruits de mer… bref, une ville à en tomber tout de suite amoureux et un lieu de ressourcement pour nous, pauvres Belges habitués au ciel gris et pluvieux et au vent froid. Apparemment, nous avons eu de la chance pour ce temps presque estival car Santiago est plutôt connue pour son temps pluvieux.

Le midi et le soir, nous mangeons dans un charmant petit restaurant, entouré

s par les autres festivaliers. Nous sommes la seule troupe non castela-, catala-, galicia- ou portugais-phone et les autres troupes parlent entre eux une sorte de « portugalicien » improvisé (en fait, le portugais et le galicien partent de la même langue et restent toujours assez semblables). Nous, on se fait comprendre par une sorte d’italo-espagnolo-inglese langue des signes » (parfois à l’accent allemand…). Et puis, on apprend tous les jours… :  que les vaches se portent aux jambes (los vaqueros = les jeans), que « demasioda sangria » rend « boracho » et que « l’aboela », c’est la grand-mère. Jusqu’au Mexique, il nous reste encore quelques « assimils » à assimiler… mais, apparemment, les mexicains parlent un peu moins vite que quelques mitraillettes espagnoles. On le découvrira en juin…

Hasta la vista un otra vez, Santiago,

Adios,

 

Chantaliago Heck

 


Saint-Jacques de Compostelle

S’il avait fallu aller en ce lieu à genoux, il aurait fallu se lever tôt. Certes, 5h du mat’ pour le départ, ça fait fort, mais bon, partir avec l’espoir de voir un vrai début de printemps, il fallait le faire ! Et, yes ! Soleil, cathédrale (celle-là !), souvenirs à gogo, cafés-restos fumeurs ( !) et siesta en début d’aprem’…

Est-ce que ces gens du sud n’auraient pas tout compris ? Même si je ne viens pas de ce sud-là, je vous susurre et vous assure que c’est le genre de détour à faire et refaire un jour !

 

Martine Stienon


 
L'Espagne, ou : "de quoi se plaint-on dans notre petit pays" ?

De la météo, me direz-vous ! C'est l'évidence même. Je n'insiste pas, vous l'avez déjà lu dans d'autres articles de ce blog, il faisait exceptionnellement bon à Saint-Jacques de Compostelle !

Des problèmes linguistiques, alors ? Bien visé ! A St Jacques, on parle galicien. Jusqu'au XIVe siècle, Portugais et Galiciens parlaient la même langue (le galicien a été importé au Portugal par les conquérants chrétiens). Ils se sont séparés depuis, mais se comprennent encore très bien. Les cours sont donnés dans les deux langues (castillan et galicien) dans les écoles publiques.

Mais ce n'est pas tout. L'Espagne compte en réalité quatre langues officielles : le cas

tillan, le catalan, l'euskarien (au Pays Basque) et le galicien; on trouve aussi le valencien, la langue des Asturies, celle de l'Aragon, le gascon et le portugais, parlé dans les régions qui bordent le Portugal.

Ce qui explique sans doute, que, dans le festival - international - auquel nous

avons participé, tous les spectacles (à l'exception du nôtre) se donnaient en castillan ou en portugais...

Quand on me demandera encore si je parle espagnol, je ne sais pas ce que je répondrai...


 
Comme de sévères sanctions menaçaient de tomber si nous ne faisions pas de rapport de voyage, j'ai vite fait le mien pendant que Robert y "the chief" y Germany y Germay y de la Tour y Kennedy entamait la lecture du sien...
 
Robert arrive, son appareil photo à la main.
- J'ai travaillé, moi! dit il.
Personne n'oserait en douter.
Il prend place et nous lit son rapport, à propos de notre séjour.
Cela commence par des départs en avion à Zaventem : Trop tôt!!!
S'en suit la lecture proprement dite, c'est plein d'exagérations, comme d'habitude... Vous connaissez le bonhomme.

Sachez-le quand vous lirez ses lignes (oui, oui, les siennes !).
Comme je fus distrait par le passage de quelques charmantes dames, mon écoute fut un peu distraite (ben oui... et alors, je regarde aussi avec mes oreilles, ça dérange quelqu'un ?) 
Passons donc de suite à sa conclusion : Bref, succès !!!
Je ne suis pas certain qu'il faille une virgule, étant donné les spectateurs peu nombreux... mais chaleureux.
Mais par contre, on a bien réussi avec le temps... Hein Monique?

Vincent Pagacz

 

 

 

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